Et si Noël était un moyen pour notre corps de s’exprimer…
Le terme « Noël » évoque fréquemment la joie et la magie.
C’est cette période où nous nous permettons de retrouver notre âme d’enfant, de nous remémorer les moments heureux des fêtes de fin d’année.

Dans la magie de Noël, tout devient possible, et nous avons l’occasion de partager ces plaisirs avec nos propres enfants, tout en renouant avec notre propre enfance.
Nous revisitions les souvenirs de Noël de notre jeunesse en espérant que nos enfants découvrent également cette même joie et magie.
Est-il si aussi joyeux dans le cœur de tous les enfants ?
En grandissant, Noël ne revêt pas la même magie pour tout le monde. Un enfant ayant vécu des Noëls douloureux peut porter ces souvenirs douloureux jusqu’à l’âge adulte.
Pourquoi cela se produit-il ?
Parce que si Noël devient synonyme de joie pour l’adulte alors il peut sembler qu’il trahit ce qu’il a vécu dans son enfance. Ainsi, par loyauté envers son passé, l’adulte maintient la « tristesse » de Noël pour justifier ce qu’il a vécu dans son enfance. Cela peut se traduire par une humeur dépressive mais aussi une phobie, une mélancolie,….
Noël ne peut apporter que du positif tant que l’on ne s’oblige à rien.
Les cadeaux que l’on offre, notre présence aux réunions familiales, notre joie d’être là doivent découler de l’élan de notre cœur plutôt que de l’obligation.
La pression des cadeaux de Noël est souvent oppressante. Trouver une idée de cadeau de Noël avant le 24 décembre peut s’avérer stressante. En plus de gérer le stress pendant les fêtes, il y a aussi la charge mentale qui ne cesse d’augmenter.
De plus, les cadeaux sont achetés pour se faire pardonner plutôt que par un véritable désir de faire plaisir. Offrir un gros cadeau pour se racheter de son absence envers son parent ou pour que quelqu’un continue à vous aimer…
Mais refuser de se plier aux obligations de Noël peut, pour certains, engendrer la crainte d’être exclu de la famille. Alors comment surmonter l’angoisse de Noël ?
Il est possible d’agir en toute conscience, en choisissant ce qui est le moins douloureux pour soi. Ne pas participer aux réunions familiales peut être une manière de se respecter soi-même, plutôt que de jouer un rôle ou de présenter une personne qui n’existe pas.
Noël un révélateur de la vie.
Il met en lumière ce que nous avons caché tout au long de l’année. C’est pourquoi il y a souvent des conflits lors des repas de Noël. Chacun a accumulé des non-dits pendant des mois, et le masque commence à se fissurer. Un conflit lors d’un repas familial peut être le début d’une prise de conscience.
En le considérant ainsi, on pourrait le voir comme une opportunité.
L’inconscient sait à quoi s’attendre à Noël et prépare le terrain pour cette période à la fois magique et douloureuse. Le corps physique reflète l’intériorité.
La bonne nouvelle, c’est que tout ce qui est confrontant est guérissant !!!
Alors, comment survivre aux fêtes de Noël ? Comment ne pas se sentir seul ?En se recentrant sur la magie, nos rêves et nos désirs. En les vivant en pleine conscience, ou en choisissant de ne pas les vivre du tout.
Joyeux Noël à vous.
